la sirène et le capitaine
Il fallait un ouragan pour faire claquer la porte
Il fallait qu'il pleuve pour rester chez soi
Mes paroles naufragères ne pouvaient qu'échouer auprès d'une sirène
Il lui fallait une langue pour inventer une autre peau , celle d'un corps sexuel
Sous le drap peau blanc d'un lit bleu comme la mer , rouge comme le corail
Un banc de sable parce qu'il en avait la même couleur échoué là dans un parc
Un banc semblable à ceux sur lesquels s'assoient les amoureux qui vont se bécoter
Un vent dans les feuilles qui s'apprête à tourner un film sur la mer
Un vent qui soulève une grande vague de feuilles et emporte les amoureux
Sur les feuilles mouillées par la pluie glisse une histoire
Celle d'un coquillage qui chuchotait à l'oreille d'un capitaine.
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