tisseur de poèmes

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Le 14 février chinois

Dans sa redoute,mis en garde de trois suisses, elle va tiquant d'un air grognard.Pour ne pas poser un lapin à son galant ,son teint magenta se fond dans le verre de la glace.Son reflet meurt à la place de sa garde et ainsi dans le mouroir d'une image qui ne reflète plus rien,elle se rend , à l'état brut,à son rendez-vous amoureux.Elle reste sensible sous sa carapace;elle se plastronne ;difficile de sortr de sa coquille.

Son favori aux pattes de lapins fait la sainteté de ce qu'il croit comme la beauté de ce qu'il aime.Il lui offre un bouquet de fleurs.Si elle  correspond bien à ses désirs ,il veut lire comme un bouquin , dans ses yeux ,interpréter le moindre signe comme si un billet doux était une correspondance.Il peint sur ses lèvres le tableau d'un baiser d'amour avec elle.Il ne s'arrête pas en si bon chemin mais à force de courir en petits soins et en mamours ,il est complètement nhase, à bout de course.

C'est le coup du lapin.En conclusion de son délire,elle prend sa tortue-luth pour lui souhaiter un :"dors bien, mon lapin."

Moralité ,il ne faut pas s'arrêter aux apparences .c'est bon aussi quand ça s'arrête mais lui ronfle déjà.



07/02/2011
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