Le concert
Les guitares vont sonner
Les cordes ont été tirées Les nuages nous couvent un orage Les flashs déclinés d'un choeur déchiré Car quand d'un confinement se finir La Terre est n'a jamais cessé de se porter en tournée Et puis ce jour venu , les confinés ,ceux des confins d'un monde protectionniste On n'entend plus la tempête mais la trompette Le vent d'un boeuf de jazz ,les confettis des gouttes de pluie Pour la peine elle est arrivée en Ford Taunus Ford-gué d'une ruelle de pluie et le tonus de sa fraicheur qu'elle a traversé Dans sa façade végétale ,long cheveux descendant sur sa robe à fleurs Et la tige de ses chaussures à talons Printemps comme une coiffe indienne Entre l'écart d'un rideau tiré et l'inouï Ecarquiller ses paupières souples comme des stores Les dessins d'ombre qui s'invitent sur la matière des rideaux ou sur le mur Le regard d'un soleil sur les objets Ce n'est plus l'évocation d'une curiosité Mais la satisfaction d'une découverte Elle plonge dans le vide retenu par la vie apesanteur Elle avait pourtant de l'imagination ,l'inouï devrait déjà y être inclus Des yeux inconnus qui la regardaient ,elle ne disait rien C'était voir sans être vraiment vu , un trompe l'oeil Mais là aujourd'hui sur la scène ,ce regard auquel on ne s'attendait plus Le swing d'un soul ,la virgule d'un cheveu sur l'écran Ce qu'elle cachait à la lumière de la lune sous les draps Le virtuel Elle a posé son sac ado ,ouvert ses yeux de vieil enfant à force d'attendre Au bord de la mer les couteaux étaient même prêts à ouvrir les huitres La fin d'un temps Alien Elle avait repris son prénom Aline |
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres