Le corps d'un visage
Lérot dans un vers rongeur
Tu ronges ton frein
Pour affronter le danger à armes égales
Lui qui ne se plie pas en quatre pour toi
Mais se dresse devant toi sans te ménager
Tu te ronges les chairs ,les sangs
Tu as toujours un os à ronger
Tu as toujours la critique incisive
Tu as toujours rivé le clou ou acéré la vis
Tu as toujours un ton mordant
Tu as toujours un caractère tranchant
Tu as une tête de taille
Tu reçois toujours un coup de taille de sa part
Ton corps ruisselle d'os toujours dans une manoeuvre corrosive
Le corps de ton sujet est en trois parties
Membres, tête, tronc
Tu es les pièces dans le tronc d'une église qui rassemble membres et tête
Tu as un ennemi juré parmi les membres de ton jury
Déboutée par la magistrature debout dans les assises
La jurée coupable dans un outing de condamnation
La curée catho dans un coming out de pardon
Dans un jeu d'ombres et de lumière pour donner plus d'intensité dramatique
Tu joues sur l'ouverture de ton diaphragme
Au loin on peut voir tes côtes ébréchets
Sur lesquelles un perdant a échoué
Une génuflexion puis une projection à plat ventre sur le sable
Mouillé par les embruns de larmes trébuchantes
La vague prie très fort pour toi
Faites la marée ,se fendre la pêche
Au creux de ton oreille chaude les mots sonnent creux
La vibrante sur la pointe de ta langue n'exprime aucune émotion
Tu regardes d'un oeil sec ,tu as des pointes sèches
Nous l'avons sec
Ta langue de stretching se tire et se retire
Sous les espèces d' os surnuméraires
Se cache peut -être le pain bénit d'un recours en grâce.
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