le gueulard
Il joue les durs parce qu'il en veut
Blessé dans son enfance ,il fait payer aux autres ce qu'il a souffert
Les autres trop mous pour protester parce qu'ils sont veules
Quand il crâne ,son image n'évoque jamais les vanités
Il fait le fendant mais comme cadeau il ne s'est pas fendu
Quand il regarde les autres , il ne les voit que comme miroir de lui même
Il ramène tout à lui car il a oublié que nous sommes égaux
Vaste paon du ciel ,il gave son mhauteur
Le m'as-tu-vu au-dessus des nuages se rengorge au soleil
Il veut tout de suite tout ce qui lui plaît comme un enfant gâté
Il se manifeste en braillant son orgueil aveugle
L'attention qu'on lui prête nourrit ses criailleries
Plein de morgue ,il en oublie la précarité de l'existence
Il est gourmé mais les autres dégustent
Bien qu'il se loue ,ils ont envie de le jeter à la bail
De son air suffisant , en voilà assez
Fat sans bémol , sa démarche gyrophare n'a pas la cupidité d'un pas
Sa démesure n'est qu'un gâchis dans l'excès
Affairé dans l'urgence ,il déblaye tout ce qu'il n'a pas pour affirmer son être et son espace
Il file droit comme le droit fil perpendiculaire ,sans regarder sur les côtés
A livrer bataille ,l'herbe ne pousse plus sauf livraie militaire
C'est le narsix d'une guerre des six jours au travail
Il se sent sûr , se flatte d'une immunité sans faille
Il en va de son rire sarcastique comme cri de guerre
Il fait la roue mais pour les autres la roue ne tourne pas
C'est une contre façon de faire ,asociale
Il n'est que le soufflé d'un train,un accordéon qui n'est pas dans une musette
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