tisseur de poèmes

Le silence s'installe 
Malgré le bruit autour de soi 
Pas le silence qui se fait avant une catastrophe 
Puis les animaux qui courent 
Là où il faudrait courir tes yeux sont hypnotisés
Tu ne peux plus lâcher le regard 
Le silence te dit fais quelque chose 
Rien à voir avec la petite voix 
Mes yeux te disent 
Des yeux qui ne voient pas la même chose 
Pourtant deux yeux qui regardent 
Et puis quelqu'un qui va au-delà de son devoir 
Un acte héroique ,je prends ta place
Et celle qui a gardé la vie , un merci éternel 
Un regard qui arrête l'ordinaire 
Quand trop souvent des vies tombent 
Sans espoir de paix 
Quand trop souvent les images caressent à rebrousse poil
Pas les caresses pour un enfant 
L'homme erre dans un autre endroit 
Se distrait , se saoûle l'esprit pour ne plus voir le désespoir 
Dans le chaos des yeux , la langue cherche une cohérence
Se met en colère ,compatit , dépasse ses propos
Comme si la langue voulait retser raisonnable face à la vue 
Déraisonnable 
Et tout s'écroule dans une simple phrase 
Cela aurait pu être évité 
Avec des si ,on en en aurait épargné des malheurs 
Et ceux qui ont prévenu que l'on a pas écouté 
S'apercevoir une fois mort ,que c'était vrai que cela n'était pas des Histoires ,qu'on ne voulait pas empêcher de tourner en rond 
Mais bien le fait que cela ne tournait pas rond 
Comme dans la rue des poèmes où les mots suivent en cortège 
Des jours où le plus important est celui que l'on suit
Blanc , silencieux 
On met trop de mots 
Il y a des actes qui n'ont pas de mots 
Pas besoin de mots 
Il y a des mots qui sont vides de sens , d'autres ont atteint le nirvana