Le lever du poète
Ce matin j'ouvre la parenthèse
Mon volet matinal
Tout en m'étirant au bord de l'écluse
L'éveil qui remplit ma nuit de rêves de la réalité du présent
Ecrire au présent comme un mot d'excuse pour l'absent
Sur une machine à écrire rouge comme tes lèvres
La célèbre machine à écrire Valentine
Commence ma journée par une airrance
Ce bol d'air , cette marche au pas- Hopa -telle une danse grecque
De préférence un peu fort pour tenir la route
Jusqu'au bout du texte
Comprendre ce qui se déroule sur le front
Au mouvement de ses rides lorsqu'il écrit
Comme les traces d'eau laissées sur le sable quand la mer se retire
Lorsqu'il est lisse , c'est que la mer s'est retirée depuis longtemps
ll aime à parler à la première personne
Personne étant du féminin
Il parle alors à la première dame
Dans son bicoque : bateau pour deux
Sur les eaux remontées pour une histoire
Une eau de scène comme un décor
Pour échapper à l'évidence
Oublier l'espace proportionné
Pour une histoire sans mesure
A la fin de sa ballade ,prisé
Comme la prise qu'on inspirait par le nez autrefois
Il pense déjà à celle qu'il va retrouver
De son oeil en boule de flipper pendant toute la traversée
L'oeil redevient yeux
Dites lui que j'arrive
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres