le poète et la montagnarde
Une entrée impressionniste
Elle avait déjà dans son regard la luminosité d'un soleil levant
La montagne silencieuse qui regarde par-dessus jusqu'à la croisée des yeux
A donné son écho au poète qui passa devant elle
Le poète , lui, chemine ses yeux nomades de paysage en paysage
Elle qui vient d'un pays de nomade ,ils se retrouvent
Dans une transhumance voyageuse
Elle a enlevé son manteau neigeux pour se glisser
Dans le torrent tumultueux jusqu'au lit des yeux bleus du poète
Couleur lac, elle s'y reflète
Une façon de s'y fondre et d'appréhender leurs existences
Y trouver une place
Dans un horizon de montagnes elle ne paraît pas très loin
Dans la grande yourte ,la forme d'un grande robe de bal
Elle tournoie sa danse des femmes
Le poète ,lui , a son komuz à trois cordes
Je, t' ,aime
Il maîtrise son désir pressant pour ne pas être essoufflé en altitude
Dans leur étreinte, ils laissent exprimer leur fruit
De par la porte s'échappe des nuées d'air
Ces petits nuages que l'on voit au- dessus des montagnes
Dans le ciel étoilée ,étoiles comme autant de baisers donnés
Caresses comme autant de lettres d'amour dessinées
Dans une sortie expressionniste ,le battement de son coeur
Comme les sabots des chevaux de ce pays
Il descend cavalier seul , pourtant monté à cru comme le verbe croire
Sur le plateau ,il laisse derrière lui la vallée en V comme les ailes d'un aigle
Ce n'est pas le ressac d'un coeur qui se brise
Car derrière son dos il porte les ailes de la vallée
Il laisse aux hommes une histoire dans un livre fermoir
A ouverture en coeur et un marque page à son effigie à elle
Avancer dans une lecture comme dans un chemin montagneux
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