tisseur de poèmes

Une prose géométrique :d'un point à un autre
Des aplats noirs ou bleus sur fond blanc 
Ses pommettes saillantes comme des feuilles 
Ses yeux noirs comme des mots 
Un texte de chevalet ,en pose avec un bouquet de mots 
Le bout de ses seins comme la mèche d'une bougie éteinte
Mais rouge braise 
Pendant le jour le poète a reposé son regard 
Le soir il se réveille en phases lunaires 
Elle cachée derrière le cache calot d'une petite lampe
Jusqu'à l'évanouissement de lune en scintillement d'étoiles 
Il finit ses phrases autrement sur son corps 
Dé corps de nuit 
Ses lèvres comme l'échancrure d'un visage 
Un toi qui descend bas sur les côtés comme une chapka sur les oreilles
Une lettre qui s'éveille se déplie comme une fleur 
Au petit matin que le fantôme d'un drap 
Aurais je rêvé ? 
Le rêve est -il une vanité ?
Comme un texte lisible par ceux du même temps
Ce temps de l'écriture 
Quand le poète a terminé ,ce n'est plus que de l'ésotérisme ?
Entre le réel dans la douleur et l'illusion du bonheur