Le temps qui court de midi à minuit
Je suis du minuit ,tu es du midi
Moi au pays de la lune et des étoiles,
Toi au pays du soleil
A l'ombre de la nuit ,à l'ombre du soleil
Notre part commune pour se retrouver
Toi au pays des cigales, moi au pays des lucioles
Une note noire comme l'écriture,
une note blanche comme la lumière sous la clef de sol d'un regard
Qui n'a pas rêver de découvrir un passage secret à travers le mur
Profiter deux fois d'un lever de soleil ,l'un sur l'ailleurs
L'autre quand je me lève le matin,
profiter de deux journées comme un temps continu
Dormir quand toi tu es au zénith , c'est bien triste
Et si on allait au soleil de minuit
Tu aurais ton soleil et mon mon minuit
Je demanderais à la demi lune ,
celle d'un rapporteur sur l'horizon d'une ligne ,
d'arrondir les angles pour avoir aussi la permission de midi
Ce midi méditerranéen et le mouvement de ses vagues
On dirait des animaux marins qui montrent leurs dos ronds
Qui ne prennent jamais leurs respirations
J'y vois aussi des amoureux qui bougent sous les draps
Les vagues comme des battements de coeur
J' entends le tien comme comme un train qui approche
Trempé de sueur , de fièvre amoureuse
Comme si en étant en toi je t'éloignais de la plage
Pour toujours y rester
L'écume comme une langue blanche d'avoir donné trop de baisers
Une pieuvre qui aurait trop enlacé , laisse derrière elle l'encre
Pour écrire ce poème
Des coquillages qui racontent notre histoire
Quand les lettres sont effacées par la mer
Des coquillages qui survivent au passé
Parce que le présent de sable n'est qu'éphémère
Des filets pour retenir d'une chute comme dans un numéro d'
Acrobatie
Des poissons en forme d'yeux
Des grains de sable en roulement à billes
Comme s'il fallait circuler
Une mer amère quand la plage est nue
J'aime à revoir alors les mouvements ondulatoires de l'eau
Cette mer houleuse qui ne serait pas sans toi
Cette ondulation qui rame en pleine mer
Un plaisir comme bateau de plaisance
Un hors bord
Loin de ce bord de mer ,
De cette bande de sable
Comme les lattes d'un tableau
Ne pas y voir
Mais ressentir la jouissance
Midi le pas pesant
Chaque pas d'équilibre
Comme la balance de la justice
Faire un tour de ronde
Pour voir minuit et midi sont bien tombés partout
Je suis de nul part
Quand il n'y a pas d'elle
Elle ne savait plus où aller
Alors de nos bras enlacés comme des ailes
Et nos paupières se ferment comme des volets
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