Le train
Barbelés de cordes, maisons de bois
Une porte qui s'ouvre
Soulagement après cet enfermement
Dans un brusque débarquement la stupeur
Pas le temps de réaliser
Comme si la chaîne humaine était un train toujours en marche
Dans une logique bornée contresens pour un bagage à main
Une gare de triage ,les hommes d'à côté, les femmes et enfants
de l'autre
Apposer les choses humaines, chose car plus rien d'humain
Choses divines, à la fin de la journée un jour de plus en vie
A quoi servent les journées ensoleillées ?
Amasser plus de travail qu'un jour de mauvais temps
La pluie lave la sueur qui a l'avantage de tomber sur les yeux
Ne plus y voir
Le poète écrit masques noirs ,les mots au vide intérieur
Costume noir de l'écriture
Faire le constant empirique
Le jour de la libération , l'opposition
Ne sais pas ce qu'il doit voir , ne se laisse pas comprendre ,ne se conçoit pas
Et S'attend jamais à ce qui lui arrive
Ce qu'il y a à voir ne se laisse pas toujours prévoir
Simple de se mettre à distance de nos jours
Quand cela est arrivé , l'obéissance
Et ce train de routine ,qui ne fait que transporter
Hommes et armements
Dans une fumée qui masque
Et la jeune femme aujourd'hui
Sa main sur la vitre baissée
Tourne un dernier regard d'au revoir
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