tisseur de poèmes

Sauter à nue
Déséquilibrer faire chavirer ,remettre en question
Vie trop souvent posée qu'on veut à l'abri de malchances 
Et que les tourments réveillent à soi 
comme le poète qui se lance se met à nu dans son écriture 
Pour te dire 
T'accroche sur les lignes sur lesquelles sont pincé des vers
Le filet d'une feuille blanche comme un linge sous tendu 
Un partage de mise à nue
De toutes vos mains 
Maintes fois 
Plus Heures 
Maint il ne reste que le T 
Un avoir laissé sur la taie d'oreiller
D'un pied d'oeil je marche sur ton tableau , ton image
Dés que j'y mets le pied je te reconnais
Une figure géométrique aux nombres infinis de côtés 
Pensées flottantes qui font le grand écart entre toi et moi
Figure qui ne vieillit pas ton an sien
Tandis que mon ancien s'effrite
L'écart donne une notion du temps et l'épaisseur du temps des souvenirs
Parfois des pensées retiennent que je revois dans mes rêves
Elles t'ont choisie sans mon intention 
Maintenant que je te désire aussi je ne sais où tu es ?