Lever de soleil
J'aime le superflux quand tu lèves ton corps au soleil
Tu respires à plein poumon l'astre pour qu'il " taime "astral
Ses rayons verts ta poitrine remplacent tes alvéoles pulmonaires
Par un hexagone de cire ,ton pays d'adoption
J'aime à écrire sur une tablette de cire que je range dans un cabinet de cires
Tu es mon rayon de soleil
Tes bras tendus et tes cheveux étendus vers l'arrière
Ton visage se découvre à l'avant
Comme si tu avais un visage dans le dos qui se cachait derrière un rideau de scène
Comme si tu baissais la tête pour expirer les ombres
Comme si ta main droite ouverte les poussaient
Comme si ta main gauche les prenaient pour les expulser
Ta tête inclinée et le bord de tes épaules forment une bouche grande ouverte
Pour laisser entrer la lumière et ta poitrine aussi blanche que ton teeshirt
Une blanche porte contrejour qui baîlle laisse faire un tour de poitrine
J'aime à consulter son cad-astre ,sa commune mesure
Tes cheveux font la roux ,
Tu tournes sol et décolles vers un bonheur
Tes yeux et ta bouche fermés ,ton nez n'est plus qu'un erre libre ,un libraire
Tes pensées tout haut que j'aime à écrire tout bas
Tu portes même un short car ton jean a pris ses jambes à son cou
Mêmes nues pas de jambes en l'air parties
Sa ceinture de cuir indiceposée d'un tee shirt froissé
Qui laisse dépasser un soupçon de dos nu
Les franges de son short aussi effilées qu'elle
Ses poignets menottés de bracelets attendent le signal du soleil comme une levée d'écrou
Sur la pelouse les arbres te servent de modèle
Au premier plan ,tu es aussi grand que l'arbre du fond
Au grand dame du poète en herbe
La photo s'arrête aux cuisses
Mais ce n'est pas pour autant que ce qui sort de la cuisse
Doit forcément se croire Jupiter.
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