Lune
Une lumière ronde et blanche sur la marche qui descend
Vers la bouche de métro Le clown blanc qui a perdu pied Autour les paillettes qui brillent comme des étoiles Sur une couleur météorite , une intrigante de nuit Le vide et l'infini sont propices à l'élévation Descendre est propice à l'aspiration Une lumière qui s'éteint qu'au jour Comme pour veiller la nuit Lorsqu'un nuage passe ce qu'un sourcil ,pas une paupière Une rondeur comme on dirait ma grandeur Mais rien qu'un rond , rien d'autre Chose étrangère ,qu'est ce qui ne tourne pas rond ? Se sentir obliger d'être rond Si l'on regarde de trop près Passe de l'état limpide au bougé Dans le blanc c'est tomber en écriture ,en dessin , en reflet On se sent obligé de montrer patte blanche Ce n'est pas un phare pour mieux voir Ne plus voir , ne plus sentir , ne plus parler, ne plus écouter Visage livide , ferme les yeux comme un linge plié pour un long Voyage Peut-être le feu de la rampe Descendre vers l'entrée des artistes :dernier métro Inspire un lieu de voyage ou un destin Sous terre le grand serpent , le métro comme le serpent égytien Dans la tombe des morts Au petit matin ,la lune dans le caniveau , Balayée ,vogue sur l'eau Une lune dans le ciel De loin ,fait encore plus sublimer Ne peut l'atteindre N'est qu'une lune in/fusée dans une encre |
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