tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Marie land


Dans cet air de rien sans t , sans rire 
je t'ai remarqué parmi les co-humains
Dans ma maison engloutie sous l'eau , observant la grande circulation des poissons
Au-dessus de moi le tarmac noir corbeau solitaire
Comme l'oiseau posé sur l'épaule d'un marin
Je débitais mes voix bulles comme des encoches dans l'eau
Compter les jours 
Je jouais à cache cache avec les rimes ,rime à quoi?
Peut-être le bien être qui recherchait son malavoir
Possède/idon ??
Les barreaux de mon escalier telle une lyre 
J'attendrais ce jour d'une ligne de crêtes 
Mettre mon moi dans la plume qui le libère le trait 
Exulter son chant de joie comme le coq en haut d'une crête de montagne
Quitter mon corps monastère où chaque cellule représentait celle d'un moine qui prie
Toi entre le massif de tes seins et la toundra
Cultiver ton nombril sur la grande terre de ton ventre
Ne plus taper du point sur le texte de ma table qui revenait sans cesse
Verser des larmes thérapeutiques d'une délivrance


10/05/2021
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