matin d'une nuit
Livre dort
Surface de l'effleureurement d'une main fantasmée
Dans ses yeux renversés , la lueur créatrice d'images et de rêveries
D'une main réelle entre hier et demain
On ne peut étudier que ce que l'on a d'abord rêvé
Le flamboiement n'est que le songe d'une illusion
Jusqu'à ce qu'il brûle
Dans le lit aux coins reculés éloigne de la profondeur
Et du silence nécessaire à l'éclosion
Cette nuit aux auréoles blanches comme le négatif d'un film
Tomber dans l' auréole d'un drap jusqu'au feu intérieur
Que les caresses intimes attisent en continu
Dans l'ombre d'une nuit le corps retrouvé
Sa bouche s'est tue
Seule sa pensée est encore vivante
De par ses yeux éteints
Mes mains de braise désireuse de toucher encore
Comme si je lisais dans son sommeil
J'ai perdu mon demain
Je ne grandirais plus
Je me suis mis alors à écrire
Une écriture serrée
Une écriture de fortune
Contre mauvaise fortune , bon coeur
Au petit matin
Le drapeau blanc d'une page
Se rendre
Elle s'est rendue quelque part
Dans la chambre flotte le drap peau hissé de son odeur
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