moulin à paroles fait tourner les ailes de l'inédit
Vers taillé sur l'instant
Puis le souffle esthétique
Un contenant à mots
Une bouteille d'encre
Laisser l'encre vider son sac de noirceur
Pour une dame en noir au regard hypnotique
Hauteure d'une montagne ombrée
Comment peut-elle ? de si haut devrait toujours être au soleil
Evoquer le soir ou le repos, couchée sur le papier
Modèle d'un temps de pose
Voilà le poète de femmes ?
Plutôt la façon dont il les écrit
Ne pas être ce que l'on ne vit pas , que l'on regarde, que l'on apprécie
Et que l'on oublie
Pourtant à chaque fois il part en retrouver une autre
Comme un besoin de fièvre d'effervescence
Elargir sa diffusion comme un grand cercle
Le poète au cerceau
Celui que la femme porte pour retenir ses cheveux
Voulait toujours de l'inédit
Tout n'est pas dit
Un bateau sur près d'une banquise
Qui attend ses glaçons à la dérive
Pour un apéritif
Un cornet de montagne à l'envers qui dégouline de glace
Engloutir une boule à la vanille
Comme la Cité disparue de Platon
Fouille l'imaginaire pour y trouver un vestige
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