tisseur de poèmes

Je ne voulais pas te rattraper 

Cela m'aurait fait penser  à un rat dans une trappe

Non plus un chausse -trape   pour courir  après toi

Et te passer à l'attrape  

Tu m'inspires  

Je respire  tout de toi comme un parfum 

Pour que tu ne sois plus sous ton air 

Une bouffée d'air   comme un art consommé

Je n'aime pas quand tes larmes coulent 

Et me laissent échouer  loin de toi  

J'articule chaque lettre  

Au moins je suis sûr  que tu m'écoutes 

Quand le silence s'installe   , j'ai peur que tu t'en ailles 

Parce que là où il y a du bruit   , il y a de la vie

Quand tu sors le soir  en ville 

Tu prends la couleur des néons  comme un caméléon 

Tu dégages quelque chose d'inde-script - ible 

Tu as besoin d'un poète pour exprimer  ton caractère  d'imp-rime -rie 

Un état de grâce , une élévation spirituelle 

Que seul un inter -prêtre  pourrait atteindre  la femme transcendée que tu es 

Il existe aussi des femmes conformistes qui fantasment des univers étranges 

Je sais aussi que l'af-fichage  tient souvent lieu de prétendue  originalité 

Tiens si j'allais au cin-aima 

Quand ma parole se taie  et que tu poses ta tête sur l'oreiller 

Je commence à taper de mes doigts un"  corp texte " 

Tu ne te prénommes pas Mur-ielle  

Car je me sentirais comme enfermé comme dans un château 

Pour  l'instant  je mets ton nom au bas d'une lettre   

Je pose mon nom  de plume 

C'est l'homme avant la lettre  

Et puis je ne veux pas entendre c'est quoi ton non ?

Je veux être tout " toui "  à tes demandes

Tes cheveux se balancent comme un pendule  pour me faire oublier  toutes mes idées sur toi 

Tes yeux s'entrechoquent  pour faire le feu d'un désir 

Tes lèvres s'avancent  pour du concret  

L'abs-trait c'est pour une feuille 

Quand elles seront toutes tombées  

Je serais comme plume au vent

Tu es alors  MURIelle , le temps de la maturité 

L'automne de ma vie