ne pas laisser mourir
La feuille ,un fantôme dans le placard ,elle raconte
Aller au café de la nuit ,un verre qui enveloppe notre conversation D'un éternel adolescent sur lequel le temps ne passe pas Tu te souviens Un verre toujours alimenté pour un pinceau de langue Une poésie sise dans une rue adjacente Une façon de ne pas quitter Poésie à la façade noire , survivante amochée de folles nuits Poésie , espace restreint d'une boîte Nos pas de danse comme des lacets sur un sol inlassable Un dernier sursaut ,ultime chance à un temps révolu Dénonce l'illusion moribonde ,ne pas voir la nuit mourir Dehors les enseignes lumineuses blessent l'ombre Terminer la nuit dans la chambre noire d'un hôtel Flashbacks d'une danse mais celle de l'amour Se prendre la main , dans les bras , un slow ,un rock Que sais je ? Poésie ,volatils ripeaux accrochés à une réalité aseptisée Souvenir de notre seul butin pour des lutins de rêve Une nuit fatiguée qui fait dormir le jour Le jour où Un texte comme des tâches D'un vécu ,d'un vielli qui continue de vieillir Deux yeux qui regardent en haut en bas , sur les côtés Deux lèvres comme deux yeux qui regardent Voudraient s'ouvrir comme des pupilles Un baiser comme la pièce d'un juke box Un café bien noir pour faire durer Un mot ...el |
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