Noir de nuit de lave
Je me rappelle encore l'histoire alors que la nuit devait séparer
On dit que le noir est non révélé ,une couleur secrète
Mais quand ce n'est pas moi qui ai divulgué
Non plus celui qui porte le secret
Est -ce encore trahir ?
Parce que toute une personne révélait
Son regard , son maintien , ses paroles
Une sensation en rencontre une autre en dehors d'elle
Ressurgissant soudain de mon passé à travers elle
Cette sensation actuelle prend consistance dans cet éclair
Comme si la mort était dissoute
Le vent souffle sur moi , fait de moi un étranger
Sa nudité d'un vêtement m'enveloppe
Quand je serais transporté au loin ,dans quel étrange endroit ?
Pourtant je sais qu'il y a des villes , campagnes , arbres
Des mers , des montagnes , cinq continents
Une bonne ou mauvaise nouvelle pour qui va me recevoir ?
Quand bien même il va me donner un reçu
J'émerge , je tends vers
De l'intérieur ,je suis hébété , emmuré dans ma perception
Contenu , confiné je me mets à divaguer ,
Mais mon esprit n'est pas déclôt de mon corps
Au moindre rappel je reviens
le vent va se lever
Ramasser les feuilles de copies
je me rappelle encore l'histoire
Parti d'une nuit particulière , Revenu dans une nuit singulière
Alors j'ai écrit
Encre coulis de lave séchée
Un livre entrouvert comme évasé :le sommet d'un volcan
Allongé sur le tapis devant l'âtre
Etreinte de mon rêve le r soufflé comme une bougie éteinte
Bois calciné ,silice d'une lave , qui porte en lui la cilice et la haire
D'une inQUIETude cette braise qui ne voulait pas s'éteindre
Au silence -quiet du matin
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