tisseur de poèmes

Obscurité des mots seule témoin aveugle d'une écriture
Le lecteur fouille cette obscurité du regard 
Une fois le regard habitué à cette noirceur qui se creuse 
Il se cognera peut-être à une paire de petits yeux , un visage
Car tant qu'il perce du regard et avance à pas lents
l'espace n'est qu' un puits sans fond
Il est interdit au temps d'y pénétrer et 
ce n'est que quand la lumière surgitQu'il s'aperçoit du peu d'espace parcouru Ce n'est jamais comme le sommeil
dans lequel les rêves avancent rapidement vers l'essentiel
C'est lui qui fait du sur place soit en criant soit en prenant du plaisir
Croyant avoir trouvé les yeux de l'écrivain ,
il tombe nez à nez avec ses personnages
Une lecture happéeritif , grisante
mais différente du sommeil au taux inquotient 
C'est bien ce que tu cherchais lecteur en te baladant dans la rue de la guettée L'écrivain t'enmène dans l'envers du monde 
là où une langue raconte le mondeAutrement
Tu y verras peut-être, Solange
Cet ange musicien et aussi les couleurs qui reflètent les vitraux 
car tu es rentré dans une église dans laquelle tu pries , tu y crois
Quand tu entendras les cloches
C'est quelqu'un qui te sort de ta lecture 
Essuyer d'un buvard la sueur d'encre 
Tu y verras peut-être mon visage  
Le filtre des yeux par lequel nous voyons 
Donne à voir une autre réalité
Un poète dans l'action
Une prise à chaque battement des yeux puis
L'or du temps
La fin d'une poudre d'or