observatoire citadin
Les tours "d'ivoir " à se cogner dans les gens
Enfermées dans leur musique
Ceux qui semblent parler tout seul
Mais répondent à leur interlocuteurs
Ceux qui ne lèvent pas les yeux
Obnubilés par leur portable
Ceux qui sont dans leurs pensées
Ceux qui sont plongés dans un journal
Montent et descendent comme des robots
De vrais escaliers mécaniques
Sans sourire , sans regard ,un ailleurs toujours au rendez-vous ,un présent absent
Se laisser transporter pour économiser son énergie
Pour la fatigue d'un bureau, la communication avec un collègue ,l'oreille tendue au chef ,les yeux rivés sur son travail
Allez manger ,tout compris qu'il ou elle est pressée
Ils s'animent ,bavardent puis quand l'heure arrive
Ils s'agitent pour finir à temps la pile du jour ,la tâche quotidienne
Un monde grouillant du passé au futur ,éradiquant le présent encombrant
J'ai ceci , cela et puis çà et çà et enfin encore ceci et encore cela
Préparer le petit déjeuner du matin avant de se coucher
Un bourdonnement de foule , de voiture , de train , de métro
Des portes qui claquent ,s'ouvrent
Ecouteurs , écouteuses de sons , de paroles
Des klaxons , des feux rouges , verts , oranges
S'asseoir,rester debout, marcher, traverser ,tourner
Une rue ,un trottoir ,un passage clouté ,
Bien ordinaire ,le bruit des enfants ,de la cuisine ,de la télé
Les récitations de devoirs, le bain qui coule
Lumière qui s'allume , s'éteint
Tiens c'est la nuit ,
SILENCE
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