océane
La mer sans repère ,sans démarcation
D'une même nature , toujours recommencée
aux vagues qui se succèdent
Parce qu'aujourd'hui est un grand jour
Mais je ne sais pas pourquoi
La "provenanse" d'un panier de vague a déposé
Un coquillage, celui dans lequel tu ranges
Ton tee shirt et ton short bleus
Secret d'un intérieur
Les êtres s'inscrivent dans les choses
Interpellent celui qui y songe
Tu es cette terre qui particularise ,localise
Sur la berge d'un banc de sable sur lequel tu es assise
Ma main qui glisse sur ton corps couleur crème
A largué les amarres de tes vêtements
L'opacité de ta peau touchée a laissé voir
La transparence de tes émotions
Il suffit d'une odeur ,d'un trait de lumière
Pour que les corps cessent d'exister pour eux mêmes
Se retirer sans rien défaire de toi
Te laisser comme à la première heure du jour
Celle de la couleur à venir
Quitter le rose féminin d'un ciel d'aube , de crépuscule
Pour la couleur de la femme
Celle qui attend la confirmation
Celle pour qui rien n'est acquis
Celle qui se donne quand elle est sûre
Parce que tu n'as rien trahi
En marchant sur la plage
Les clignements d'yeux qui recouvrent
T'atteindre à découvert
Coquillage comme une bouteille à la mer
Pour servir un grand vers
Quand je marchais sur le sable
Mes pas songeaient à d'autre cieux
Maintenant je suis un monsieur
Qui va à dame
Hopa d'une danse
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