tisseur de poèmes

Rester  dans le siècle  : cent ans  

Après cent ans on n'y est  plus  

Appartient à un autre  monde toujours futuriste 

Entre son illusion optimiste et son confort pessimiste , il avance sans rien attendre du ciel

Comme si les dieux n'existaient que pour les morts 

Comme si les dieux étaient là pour nous rappeler notre fin tragique 

Il ne voulait pas mourir  car toute vie arrêtée  est emprisonnée  ,puis jugée , puis condamnée 

Lui qui avait toujours habité dans la cité , il aurait au moins par compensation la peine Capitale 

Il ne voulait pas suivre le chemin de l'absolu , de la pureté  qui l'aurait irrémédiablement conduit vers une mort 

Prématurée pour avoir péché par orgueil 

Il aimait éplucher les écrits pour en goûter leurs fruits 

On aimait à se ranger à ses lumières sous ses enseignes lumineuses

Il ne voulait jamais être à l'ombre qui représentait toujours une tache sur laquelle il voulait faire  toute sa lumière  

Il fallait qu'il se détache ,dénonce sans jamais s'exprimer sous une forme arrêtée  ,sans réaction en chaîne

Ses paroles exprimaient  un mot d'ordre 

Devises import-tunes ,il donne le change 

Renoncer à l'au-delà où chacun porte la même uniformité d'âme

Etre " serf "dans un royaume des cieux 

Rester un ôte de ces bois 

Une vie sauvage ,folle  , libre .