tisseur de poèmes

Se rendre sur-le -champ
Tel un papillon , une abeille 
Poser une question tel un oiseau sur la branche
L'oreille qui siffle remplace l'oiseau en hiver 
Une soul planétaire :martienne , lunaire , neptunienne
Les planètes que cachaient les arbres feuillus 
Une oreille dure de la feuille
Sur les branches nues , elle veut rattraper le temps perdu 
Les oreilles qui bourdonnent comme la ruche 
Le tintement des oreilles comme celui de la cloche
Les heures de jour qui passent et déjà la nuit
Mais aussi quand la nature est vide cela résonne
Oyez oyez oREyez du sommeil
Mais la nuit que fait l'oreille 
Elle se réserve pour le chants des nuits

Maintenant que les soirées sont longues je ramasse les souvenirs
J'aime ces journées surréalistes au cinéma muet
Ou séjourner solitaire , enchanteur 
Ne dit -on pas séjour des morts et 
De ...meure sans toutefois y être fixé
L'accent solitaire ,unique et répété placé de loin en loin 
Dans cette paix inquiète
Un froid qui transit et empêche toutes émotions 
Mais un silence qui permet d'entendre ,d'écouter
Raison de plus de parler de vive voix
Un brouillard ou une brume qui cache , qui assourdit 
Une voix d'outre tombe 
Mais dresser l' oreille qui devient pointue avec sa cime
Dans l'oreille le rocher qui devient montagne

Le vestibule de son oreille 
Son petit appartement de célibataire
Sa fenêtre ovale et sa fenêtre ronde 
Le son défenestré qui se fait voix
Oreille musicale , dormir sur ses deux oreilles
Confidences sur l'oreille...r