tisseur de poèmes

La rosée sur le carreau 
Je dessine l'éphèmère 
D'autres doigts que les miens
ceux du rayons du soleil 
vont me répondre et emporter le dessin
Au loin les nuages se dissipent 
Pour donner une raison de naviguer
D'un pas je sors du cecle d'intimité 
Où es tu ?
-Balaye toutes choses qui pourrait me cacher
Où te trouves tu ?
-Balaye toutes tes pensées
Mes deux paumes forment coupole
Mes yeux s'y posent
Où ? je ne vois plus rien
Mes yeux sont dans une lumière si vive 
Deux mains s'imposent sur ma tête 
Une Bénediction.
Maintenant tu peux avancer vers moi

Dans les étendues habitées je vois ma civilisation
Mais où est le sauvage ?
Epuisé à force de courir très loin 
Marche d'afFilée comme si je voyais un monstre 
A l'arrivée :c'est monstrueux ,il n'y a rien
Le monstre m'a rattrapé ,il a mis en arrière pays 
Et moi arrière Satanas ? 
Pas une maison qui vive ? Le sauvage c'est nu 
Dans les bois je cherche le chemin de la liberté 
Mais les grands arbres sont comme des soldats
Tout en marchant ,des pensées , des images ,des souvenirs me viennent
J'en oublie le monde qui m'entoure
A bout de souffle, souffleur d'une pièce de théâtre 
Il n'y a plus de texte !
A quoi bon marcher ?
Aller au marché faire ses courses ,acheter une marche idéale ?
Aller faire de la marche c'est encore monter !
La marche avec des souliers étrangers 
Made in China d'une marque sportive
Partir de loin ,se sentir obligé à la performance athlétique
Toujours demander c'est où 
Ne plus se fatiguer à chercher 
C'est encore loin sinon je ne marche plus 
Arrêter de me faire marcher
C'est une blague !
Lever le pied :ralentir 
La marche ce sont les écarts 
Ceux qui font avancer 
Ecart de conduite ? 
Faire des démarches encore de la paperasse 
Marche :mise à pied 
A quoi bon marcher !!!

Dans cette lumière d'un blanc épurée
Peu importe qui je suis
Peu importe que ce monde ne ressemble pas au mien
-Tu as toute la lumière , que veux tu voir de plus