tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Où me suis je ?

La terre craque 
Morceaux se détachent et prennent la mer
S'assembler en nil 
Ton double entouré d'eau 
Et son volcan dragon 
Narcisse you et Yu
Content que la Terre soit la planète où tout concorde pour faire la vie
Content qu'un pays ait rassemblé Dieu 
Mais pourquoi les humains n'ont pas la même concorde
Côte à côte le poumon rassemble et fait respirer
Côte à côte des Hommes de pays et religions différentes 
Sans convivialité qui ne peuvent se sentir
Des êtres narratifs qui se façonnent des histoires
De ce qu'on leur raconte
Déni de réalité 
Réfugiés dans un refuge avant la montée au sommet 
Que déjà le vertige fait redescendre
Escaliers sans marches 
Rampes d'accès ont décollé
Les grues s'envolant dans le ciel bleu pâle
Pour laisser à la mer son bleu profond
Dans le ciel serein qu'un avion vient troubler
Que des nuages d'humeur viennent cacher
Chronique d'insomnie dans une nuit d'écriture
Dans la rue les maigres lampadaires aux lumières squelettiques
Tu n'es pas un homme tu n'es pas viril 
Tu n'es pas une femme tu ne te laisses pas faire
C'est pas ordinaire , logique , humain 
Rudi Trudi croient aller se perdre mais que derrière l'ombre
Souviens moi
Le toi laissé aux encombrants
Dans une pré/face 
Avant que l'enfant ne paraisse 
Sa chambre , son berceau
Qu'as tu réservé pour lui ?
Qu'il a sa tête ailleurs pour l'éternité
Dans une forêt aux branches comme des barreaux d'échelles
Elles ont fait leurs strip-teases
Au sol jonchent les pagnes des feuilles 
D'autres feuilles s'enveloppent tel un pull-over
D'une douceur automnale
Sur le reposoir du banc 
Après un frisson de vent 
Les flaques de pluie se laissent flotter sur le banc devenu barque 
Dans le reflet d'un désert de glace
Le dossier jette un coup d'oeil au coeur gravé 
Par un Guillaume tel ou Cupidon 
D'une flèche de tout bois 
Le miroir allongé sur ses genoux s'en remet au ciel 
Dans une atmosphère estivale 
Olympe se sent bien
Elle ne sait plus si c'est au pays des Dieux et déesses 
Indiens ou grecs
Tout a été absorbé dans l'encre
La lumière qui passe à travers étire ses couleurs



06/11/2020
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres