tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Paris est ouvert

J'ai fait le Paris hier ,en Artt 

Paris contre un 

Dans le métro , près de la porte , je regarde la vitre 

L'image d'un couple de personnes âgées assis 

Ils ne font que passer  comme une séance de diapos 

A chaque arrêt la porte s'ouvre et une nouvelle image apparaît

La vitre est rayée pas toujours très propre

Un  réel usé et poussiéreux 

Me retourner et m'apercevoir  que je suis de l'autre côté 

Dans la travée invisible d'un miroir qui me regarde 

Sur chaque quai des figurants qui s'agitent 

Comme des images animées  sur une lanterne magique 

Des panneaux publicitaires comme des graffitis 

Souvenirs d'une vie terrestre  heureuse 

Ce qui nous attend  dans le trépas 

Comme les peintures d'une église qui nous avertissent de tourments  dans les Enfers 

Un train fantôme où les voyageurs debouts ou assis  font le pari de ce qu'ils ont à gagner  dehors

Un rituel qui nous fait descendre dans la bouche  du métro 

Comme une cérémonie au dieu Baal qui ouvre la sienne en grand 

Les paillettes  miroitantes  des marches comme des clins d'oeil  

Le labyrinthe d'un plan :la  texture d'une toile d'araignée ,

En descendant les marches vous êtes pris comme dans une toile scintillante de rosée

Vous êtes ici entouré comme une cible 

Mes trop ,le lourd fardeau d'une conscience, d'une misère 

Une entrée verdâtre et vous, passer la rampe

Compter le nombre de stations comme les jours sur un mur de prison

Le bruit du train sur l'éraille 

Les semelles qui râpent 

Toi qui déraille 

Des idées froissées  d'une traversée 

Un brouillon de vers  pour une prochaine écriture



02/03/2012
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