pas de quartier
C'est mon quartier , est ce encore si sûr ?
Je ne pourrai plus y marcher mais écrire sur ce qu'il a été Ce qui en faisait l'âme ne pourra plus parler Ces gens d'après , une mixité mais une migration des coeurs Prisonnier de la rue , de l'appartement Une lumière mais pas trop Un masque si blanc que je ne voyais plus l'ombre derrière le visage Vivre sans , sans jamais avoir connu Une montre Cartier qui n'a plus de temps J'ai besoin d'un mythe pour que survivre ce que j'étais Prisonnier , je rasais les murs , écrire avec mon corps Un texte est une part de nous même Comme les pas écrivent sur l'asphalte Maintenant une plaque de rue , un souvenir Ne reste qu'un petit jardin secret Obéir , se résigner Epeler un verbe , comme les pétales d'une fleur Se faire conversation Ne pas être seul , s'accompagne d'entreTiens Pour une embauche dans une ville monde Comme si ? Croire que tout est écrit d'avance pour toujours Les évènements ne sont pas prévisibles ou trop tard Pas déterminés mais probables Là il y avait , là , là , là comme un air de chanson Une plaque commémorative , des fleurs pour réchauffer Le souvenir Il faudrait un trompe l'oeil , un dialogue ! Regarder PART la fenêtre DéméNAGEURS , un pont , de l'autre côté du fleuve Une zone libre d'esprit face à l'espace occupé Migration des coeurs dans une source d'origine Bus à impérial , taxi noir , ce qui reste marche en cortège |
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