tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

pause

Je me suis arrêté sur un monde six jeune 

Le septième , c'était toi 

J'avais tout le monde ado 

Parce que ta beauté était si jeune 

Qu'elle ne pouvait pas rayonner ton  âge vrai

Nous sommes des enfants gâtés ,pourris 

Mais maintenant que je suis d'âge mûr 

Le pourri serait plutôt la mort à venir

Tu serais plutôt une gentilhommière

La visiteuse du man  noir qui vient passer un week end de vie de château 

Pour apporter ses lumières 

Ton visage café crème et tes cheveux ramenés en croissants  le long d-estempes 

Humides de nos étreintes pour laisser au matin ton ouvrage en taille-douce

Tes yeux en amandes qui évoquent le vert velours de la campagne 

Pendant l'amour ,tes cheveux effilaient  de ton corps des fumées 

Qui embrumaient notre petit château d'un nuage de lait

Le bout de ton nez , tes lèvres et ton menton saillaient comme le balcon

Sur lequel nous prenions nos repas

Le  tumulus d'un âge qui enterre lavis de jeune fille sous ses larmes de bonheur

Le soleil a posé ses banderilles de jour 

Les cornes du croissant constellent la nuit torride

Tes cils dessinés au fusain et tes pupilles  crayons à billes qui dessinent une figure

Ton portrait accroché dans notre appartement privé 

Mon buste dans l'entrée

Les bras m'en sont toujours tombés d'admiration 

Mes yeux alors se portent sur le col en v de ta robe et ton cou 

Pour te couver du regard 

Tu redonnes du lustre a un laissé-pour-compte

Dans ton brun de toilette ,tu fais la belle dans ce beau monde .

 

 



03/10/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres