tisseur de poèmes

J'avais deux arbres de chaque côté de mon visage 
Puis de mon front s'envolaient des oiseaux
Sur le coup je n'avais pas compris pourquoi 
Mais une brise légère sur mon cou et voilà
Que ma mémoire se rafraîchissait 
J'avais vu un tableau ou une photo 
Je ne sais tellement elle était présente et vivante
Les arbres que je croyais fourni de feuilles
N'avaient que des oiseaux sur leurs branches
Qui étaient nues et puis un bruit , sûrement les pas de mes yeux
Une volée à en faire trembler l'eau en ricochets
Faisant avancer les reflets du soleil levant lui même trouble 
Des reflets rouges aussi grands que des feuilles de nénuphars
Et l'eau aurait bien pu être ce nénuphar ,eau et ciel diaphanes 
Entre le bas du soleil et le premier reflet on aurait dit qu'un morceau
Avait été brisé en six alors le soleil avait un fond plat et son demi Cercle ; ou bien les ronds reflets ressemblaient à des yeux ,
Des dalles dur l'eau pour aller jusqu'au soleil et se juxtaposer avec
Mon oeil rouge :un regard dans le regard du matin ,yeux encore Endormis , embrumés de leur ouverture 
Les arbres sans oiseaux avaient l'air d'éoliennes 
Dans le reflet de l'eau les oiseaux en train de s'envoler ,on aurait dit des petits remous ,des vaguelettes que l'eau allait sortir un je ne sais Quoi 
Les troncs gris, l'herbe anthracite et les fleurs roses qui ressortaient 
Roses comme le soleil levant 
Le parterre d'herbe avait le contour de la Bretagne ,la forêt du Roi
Arthur ?
Un paysage de Mer/lin ?Un paysage cr/éolien laissé par le départ des Oiseaux Et les rebonds du soleil sur l'eau ,une main invisible derrière
La blancheur pour marquer un panier 
Faire de celui - ci une tête ,celle qui est en train de regarder 
Cette photo ou ce tableau