peindre sa chevelure
Je peignais
Sa chevelure Le soyeux du pinceau m'y faisait penser Les chairs habillés du manteau de l'amour Car l'amour c'est ce que l'on porte pour quelqu'un Nus sans pouvoir se raccrocher à autre chose si cela ne va pas Responsabilité de ne rien échouer comme si l'amour était Aussi un fardeau Corps trop chauds qui donnent envie de se déshabiller encore plus Tout donner une façon de se dévêtir encore plus Des bras qui se caressent encore plus comme à se défaire D'un vêtement imaginaire Le contour des bras qui s'enveloppent comme une liane autour de L'autre Un grand serpent qui s'enroule sous les mots sussurés d'amour Comme le serpent à lunettes qui répond au charmeur Indien Les yeux qui additionnent les regards et les lèvres comme le signe Egal Sur le beau drap de la toile ; le souffle de vent fait sécher chaque Touche de pinceaux dans son mouvement Faire bonne chair de rosée , de rouge Le visage , le corps Sa chevelure qui me peignait le corps De son tableau L'envie qui était passée par là ,par l'imagination ,par l'assimilation De l' herbe ondulée évoquatrice Peignais sa chevelure , enlever tous les noeuds , A l'air libre , lisse |
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