tisseur de poèmes

Un tableau fait de tes pas 
Depuis le jour où je t'ai pris la main 
Femme avec qui j'avais dormi au fond du lit 
D'une rivière 
Rasé de près d'une vitrine de magasin
Passé devant son reflet à elle ,le visage imberbe ,plus jeune
Tout ce qui me vient sur toi ,de la banque des idées ,des pensées
Au moindre tressaillement du stylo les mots s'écrivent à corps perdu .
Texte sur un papier de vers qui en efface les rugosités ,une douceur
Je caresse la feuille ,te prends à pleine main pour te rendre 
Rien qu'un emprunt
Un je ,refuge loin du tu/multe 
Au lever du rouge qui boit goulûment la bouteille remplie cette nuit
Et moi qui te vis insaisissable ,liquide.
Vivre dans une routine ,c'est l'étranger qui montre qu'il existe encore des merveilles
Faire l'aumône à l'homme qui croit tout connaître
Ton errance comble les vides laissés entre deux mots , deux pensées 
De l'autre main tu signes au bas du tableau