pied marin
Une pensée endimanchée
A la sortie d'un mess d'une unité marine
Elle a été a/port/ée par des vents contre/airs après une "nuité "
Comme si dans la nuit les marins étaient dispersés
Avaient besoin d'un oeil : le phare
Des hommes paumés
C'est pourquoi les humains ont deux paumes
Pour se souvenir qu'ils peuvent se perdre , s'y perdre
La nuit , la lune et les étoiles ne sont que des veilleurs
Le voilier n'est qu'un em/bôme/eur
Voile est un linceul
Le marin se fait attendre
Du même genre que se faire beau
Elle s'est accrochée sans avoir suivi le début
Elle a allumé une bougie dont la flamme danse avant extinction
Non point une danse macabre mais les choses s'en vont
Il faut savoir profiter quand elles arrivent
Parties ,c'est trop tard
Un jour à ses yeux elle se découvre
En cette période automnale feuilles intercalaires
Entre les feuilles mortes
Ne pas en rester là , dans son intérieur
Quand il cessera de l'avoir devant les yeux
Tout sombrera dans la banalité
Et puis cela sera le refrain d'une salle d'attente
D'une salle d'audience pour esquive , abandon
Entre deux ports ,des jeux de pieds poétiques :une danse
Un écrit d'avant sans bien connaître ,avoir trop cru
Un écrit d'après ce qu'il vu , entendu , caressé , embrassé
Cela lui rappelle un livre le cru et le cuit
Après la flamme de la bougie qu'elle a allumée
Son verbe de haute voltige
Il se rattrape à la balançoire de ses lèvres
En mer le plateau est vide
Une nature morte pourtant bien arrosée
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