tisseur de poèmes

Tu marches sur les planches d'un ponton

Ce ponton est un grand piano 

J'ai oublié l'air que tu joues

Alors j'ouvre la fenêtre pour m'aérer

La trace de tes pieds mouillée bat le rythme

Ton corps-saire  préfère le slow 

Pour mouiller un baiser et faire danser nos languilles

A mon âge ,j'ai suffisamment de bouteilles 

Pour t'envoyer des messages 

Glisser un petit billet poétique

Sur la planche habillée tu iras chercher ton courrier

Au bord du quai se trouve  ta Boîte Aux Lettres (bal)

Que seraient les baux sans les belles pour aller danser 

Dans nos jeux amoureux ,j'aime faire la belle 

Comme toujours tu me batsbelle 

Alors je te montre un tour de carte 

Carte muette nous laissons nos langues s'exprimer 

Mais in-compréhensibles nous décidons de nous élever jusqu'au ciel

Pour atteindre le Dieu et la Déesse de l'amour 

Tu portes  un polo blanc en V 

J'aimerais l'enlever 

Ton jean bleu me donne des ailes 

Ma plume dans ton encrier cherche son black-out 

Pour un night club  dans lequel nous pourrions danser