Poésie haute yeux vers qui se baissent
Un passe de montagne
Une vanité de ce monde autorise à s'y rendre Le petit homme va s'y oublier Gravir les sentiers comme une fumée qui s'échappe vers le ciel Impasse de montagne Monter jusqu'au sommet pour assumer sa grandeur humaine Car ce n'est qu'au-dessus de plus grand que soi Que l'on peut prétendre à être plus grand Rester dans les parages Se parer comme les oiseaux males pour faire leur cour Il en est un si s'il ne trouve pas partenaire Etre légèrement secouer pour ne pas laisser de dépôt La lie Dormir sur un oreiller magique pour atteindre l'illumination Et ne pas être réveiller au point du jour Car si le jour a son point c'est que c'est fini Etre dans le vague après avoir été dans la vague Un vague à lame La différence entre entend et étend Un n comme un pas qui se rapproche du lointain Un poète doit essayer de tout dire en une page Car au changement de page c'est autre chose , un autre monde Il essaie de mettre sous les yeux ce que l'on n'a pas vu sous Les lectures comme un peintre invite à regarder ce que l'on n'a pas Vu Tout est là mais c'est la montagne qui cache Et quand l'un passe l'autre est dépassé |
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