poêtes vous ?
Le complot de la page blanche
A celle qui fera tomber l’encre
L’encre deviendra t-elle roman fleuve ? L’encre ruisseau dans lequel
Le creux de ta main boira ?
Faire de l’esprit
Est -ce invoquer, être en transe ?
Sur ma table guéridon , le poète te fait venir en ombre d’écriture
Tes yeux dégagent quelque chose : rendre libre
Décloisonnent ce qui est cloîtré dans tes pensées
Le poète raconte -t-il pour te dissuader d’écrire ?
Parce que tu vas écrire sûre alors que lui est incertain
Le poète n’a pas de répétitions , il ne travaille pas quelque chose
Dont il ne connaît ni la forme , ni les couleurs
Quand il relit , c’est déjà écrit
Son écriture semble impossible si l’on n’a pas ingéré tout le texte au préalable
Pour lui la réalité est une redéfinition permanente
En fonction des principes de justice et des priorités normatives
Est ce la beauté par ce qu’on s’y arrête pour regarder ?
Mais le poète a une mobilité de l’imaginaire ,
Pendant que son regard s’arrête , quelque chose continue de marcher
Il est le fils de son temps
Quand vient le souvenir alors toutes les pages blanches se pressent
Comme des micros de journalistes
Je t’ai vu sortir de chez toi
Je marchais en direction de , je me suis pas retourné
Mais ma pensée oui
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