Porteur d'une écriture
Garder une partie des reflets de jadis
Ignorer les mots de son temps
Etre dans un pendant littéraire
Celui d’un rêve de luxe
C’est peut-être pour les rêves que l’on ne peut accomplir
Le tant “dit” que : je n’ai pas le temps
Alors je prends ce temps car moi j’ai le temps
Un temps libre
Temporisée : dans attendre , il y a à tendre
Un bras tendu , une main ouverte
Temphoraire
Et pour quoi pas une vie sans montres , pendules , réveils
Le doigt sur la lèvre : je ne sais pas , je vais réfléchir
Reflets de jadis
D’une autre fois ,autre pour différente
Texte terrasse , mots café ,sucre de lune
Chaque soir une cuillère à café
Sur la fin de ces jours 2014
Coule pourtant une eau de jouvence
Sous le projecteur de la lune
Des grains de poussière s'agitent devant l'objectif
graines d'un nouveau "ré si"
Rien ne subsiste que par la transformation
L'art fait des vers mais seul le coeur est poète
Les corps déliés
Son homme d'étage est redescendu
A l'étage le souvenir de ses yeux persans
Lui permet de se jeter dans un autre monde
Il entend le cri perçant de sa chute , se retourne
Son regard la prend dans ses bras
On peut voir l'écume derrière eux
Comme un hors bord qui file à tout allure
A bord la femme d'étage lui apporte son petit déjeuner d'amour
L'un sur l'autre ,
Comme quelque chose posé pour que cela ne soit plus nu ,
Quand l'un ou l'autre est déposé
Comme un livre pris sur l'étagère
Entre dans une lecture gourmande
Il est dans un monde
Ils font l'amour pour se remplir d'histoires
Pour être l'étagère d'un dos rempli de livres
Ecriture noir comme pour aller à un spectacle de nuit
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