Tout ce qui se trouve dans ton esprit
Enfoui , irrévélé se manifeste en une sorte de projection matérielle , réelle
Pourtant le grondement d'une manifestation qui élève ses banderoles , ses pancartes
Une projection d'écriture qui tant qu'elle ne sera pas concrétisée restera lettre morte
Des voix entendues mais jamais passées à l'acte
Pourtant le poète suggère ce qui n'est pas écrit pour transmettre l'indicible
La mémoire du vent ,tout ce qu'il a emporté
Les nuages de pluie , la tornade :expression des colères des Hommes qui ressurgit
Un ciel bleu, limpidité d'un bonheur humain
Souliers historiques marquent les empreintes de pas du passé :passé par là
La chambre d'échos , tous les souvenirs somnambules reviennent à la surface
Comme si ton cerveau m'envoyait un signe et que les mêmes neurones s'activaient chez moi
Pourtant tu m'avais dit à bientôt ?
On n'est pas couché :on ne s'aime pas encore assez pour faire l'amour
Comment se calmer avec un si joli regard au décolleté un peu trop prononcé
Une langue toujours à l'état naissant
Pourtant ils ne se sont pas connus tant qu'ils ne se sont pas tus ensemble
Mais se taire ensemble , un ne plus rien dire , incompréhensible
E"train" étouffe vers un camp: jamais
Envoyer sur le front
Le sang abreuve ses sillons
Entendre les voix des silences éternels
Sur le champ de batailles que le vacarme des armes qui parlent
Jeunesse meure en homme
Mourir pour la patrie les armes à la main
Adultes ont souffert de maux bien plus grands sans rien retenir
Les enfants tués partent naïfs sans rien connaître
Pourtant près de la poutre blanche de ma page , il tombe des nues
Qui veulent encore boire ma coupe de vers glacée
