tisseur de poèmes

Comme les mots ne sont  qu'une écriture 

Il faut les répéter et les redire 

Pour qu'une parole ou une  lecture intérieure se fasse entendre 

Sinon ils ne sont que listes dans un dictionnaire 

Ils ont besoin d'un sujet  écrivain  pour aller au- delà de leur neutralité 

Mais moi , j'en avais assez  de rédiger  

Il fallait que je te rencontre  comme une page de phrases à la rencontre de son lecteur

A cheval pour qu'il trace de ses sabots des points de suspension en m'attendant

Tu m'as donné rendez-vous sur la plage   

Je suis arrivée la première 

J'ai attaché  mon cheval  à une barque   dans le port d'un petit lac  d'eau salée 

Celui que la mer a laissé dans le creux du sable avant de partir 

Pour laisser  la barque avec son élément  

Mais toi , tu me laisses  sans rien , tu n'es toujours pas là 

Mon cheval  commence à boire l'eau du lac  

Quand il sera  à sec et mon cheval  repu 

Je serai toujours assoiffé  

De mon blanc bracelet   à mon poignet droit  , on pourrait croire que le cheval y est attaché 

Mais  le cheval  est  à la barque  qui chevauche  les vagues  , galope sur  la  mer

Mes deux bras libres seraient  près à t'enlacer  

On croirait    que  ma robe blanche  est une chemise  de nuit  

La nuit étant  mes cheveux noirs  et mon visage de lune 

Le blanc d'un deuil asiatique

As tu oublié  tes instruments ? Les heures de marée  ? 

 Parce que c'est dimanche , tu es au "messe " des officiers ?

Qu'en est-il de ta promesse  ?  

"Mes qu'un  "  sur cette plage  , une dame du lac 

Je n'entends que les vagues au loin  et la mer qui se retire  

En me laissant au milieu  d'îlots

Ilien avec la nature   , beauté sur une île ,

Ile déserte  dans laquelle tu as désertée 

Quand la mer montera 

Alors mon cheval sera Crin Blanc  

Nous serons noyés 

La barque de bois sera comme  un cercueil

Un d-rame 

Mais je serais  la dernière car personne n'est venue 

Rendez- vous devrait vraiment être rendre  

Pour ne pas fait attendre