Pupilles
Nuages noirs chevauchant les nuages blancs
Couleur grise
Pupilles noires sans espoir de gris
Comme si elles n'étaient faites que pour pleurer
Regardent dans le blanc neutre l'illusion d'optique
Bleu , vert ou marron
Cercle des poètes disparus
Injection de sang ,signe d'un soleil couchant
Ces noeuds de port dans tes pupilles
Qui font partir des yeux de larmes
Je n'aurais pas aimé tes yeux bleus tendres
De peur qu'ils ne se cassent
Dans la pénombre d'un temps qui scande les dernières heures
Celles de la nuit pour le jour
Des douze coups de minuit ,le 13
Un 13 par-là ,une voix qui se prend pour quelqu'un d'autre
Combien de fois dans l'insouciance d'écrire
On n'imagine pas qu'on pourrait être lu
Combien de fois on tourne les pages d'un vers
Pour savoir si elle est encore vivante ou non
Dans ma course de mots à la quête du temps de lecture
J'en oublie de regarder comment sont habillés les chemins
Ceux des marches qui balisent
Sentir le grain des tes pupilles sous mes doigts
Une échappée belle
Quand elles écrivent sous ma ligne d'un regard
C'est comme si tu soulignais mes mots d'une réponse
Une intériorité à saisir ,un tréfonds à rendre signifiant
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