tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

qu'il est étrange de ne pas fumer après l'amour

Aucune des lignes n'entend céder le passage 
Il faudrait faire se lever le vent pour les disperser 
Le poète se raconte dans le noir 
Les cadavres de bouteilles s'amoncellent
Toutes celles à messages que la mer a déposé comme des sacs postaux 
Dans le ciel bleu ruine
Plus aucuns vestiges nuageux 
La langue du poète prend des tournures 
A gauche à droite 
Des ans tournures dont il s'efforce de masquer les effets 
Parce que le temps prend toujours sa revanche 
La révolution intérieure s'opére en lui
Il fend la foule des boulevards
Puis celle- ci remplacée par les couloirs de "mais trop "
Hâte d'un con/joint après le travail
Son héroïne, source de plaisirs et récompenses 
Brume allongée sur son corps de terre brune 
Sous ses mains ouvrières de chez Brumelle
Une main sur son corps, l'autre caressante
Comme s'il était entrain d'écrire 
Amour à quatremains 
Volutes de plaisirs


27/06/2015
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