Aucune des lignes n'entend céder le passage
Il faudrait faire se lever le vent pour les disperser
Le poète se raconte dans le noir
Les cadavres de bouteilles s'amoncellent
Toutes celles à messages que la mer a déposé comme des sacs postaux
Dans le ciel bleu ruine
Plus aucuns vestiges nuageux
La langue du poète prend des tournures
A gauche à droite
Des ans tournures dont il s'efforce de masquer les effets
Parce que le temps prend toujours sa revanche
La révolution intérieure s'opére en lui
Il fend la foule des boulevards
Puis celle- ci remplacée par les couloirs de "mais trop "
Hâte d'un con/joint après le travail
Son héroïne, source de plaisirs et récompenses
Brume allongée sur son corps de terre brune
Sous ses mains ouvrières de chez Brumelle
Une main sur son corps, l'autre caressante
Comme s'il était entrain d'écrire
Amour à quatremains
Volutes de plaisirs