tisseur de poèmes

Un convoi de prisonniers ,
Des fleurs coupées au sol 
Les fleurs du paradis avant l'enfer carcéral 
Acheminées d'un bateau ou d'un train
Encadrés par une force de l'ordre 
Comme les lattes de bois qui retiennent le cadre de verre 
Une oeuvre exécutée , des condamnés 
Une petite foule compatissante ,silencieuse 
A l'écart ,c'est elle qui n'est pas dans la norme
Autrefois on venait les voir monter à l'échafaud 
Une petite foule en peine tandis qu'ils vont purger leurs peines 
Ils n'osent se retourner de peur de ne plus partir 
Les regards se font à l'idée de ne plus se voir 
Tant qu'ils ne sont pas arrivés 
Ils restent dans une sorte de voyage 
A leur arrivée , le rappel à l'ordre leur dit 
Les jours durs ne font que commencer 
Combien regrettent leurs gestes ou acceptent la sentence 
Peu pensent déjà à s'évader 
Qu'on voit ces gens là 
Partir loin ,plus chez soi 
Une libération 
Est ce que cela a empêché, dissuadé les méfaits ?
C'est à voir , cort'ai je