Quand la musique s'arrête
La mise en scène n'est jamais désuète
Même dans un espace dérisoire comme un lit
On est surpris
Le temps se croit éternel
Une accentuation posée sur le corps
Libre de leur acte comme de leur corps
Dis-trait laisse la place aux rondeurs des gestes
Une danse de volants , perdre sa pesanteur tout en étant soutenu
La couleur des yeux s'accordent à la tonalité du corps
Dérangeant , a-langue-i
Une scène brumeuse , un voile de pudeur
Une lente acceptation de la mort qui va détendre ses traits
Comme si le vent était tombé
Au saut du lit une cascade , la fin d'une fluidité d'un long fleuve
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