Quand serais grand, serais père Noël
Un quand décent , les nuits avant noël
Mettre à nu les paquets , les vêtments de papier jonchés au sol
Le père Noël ne partage pas son territoire le soir du 24
Le présentoir caresse l'espoir dans les magasins
Sur les 'étale' au pied d'un sapin : un sourire à angle droit
Le s d'une guirlande , le c renversé : la transcription de la voyelle o comme donne
Puis le c qui a tout donné
La hotte vide d'un père Noël : la délivrance des cadeaux , une forme d'accouchement
Le père se fait mère Noël : le 25 n'est-il pasjour de Nativité ?
Après Noël les questions demeurent , l'émerveillement aussi
Dans son geste artistique ,le poète donne naissance
Sa littérature visuelle et ses idées reçues comme des cadeaux
Son travail en coulisses
Cache son côté paumé
Sa main 'à bille' , une caméra à portée de points
Une salle obscure de mots projette un moment féerique et magique
Les lecteurs ne sont que des flâneurs nocturnes
Même dans une noirceur à couper au couteau
Le père Noël n'a jamais réussi à nous épuiser totalement
De par sa promenade onirique , se posant sur des visages
Le poète pousse loin l'exercice comme le vent d'hiver
Scénographies dépassant des estrades en extérieur nuit :battre l'estrade
L'incontournable d'un autre temps dans lequel on s'y retrouve comme dans un café
Les mains posées sur le bord
les visages penchés au-dessus lisent ce qui se raconte au fond
Comme des vagues à bonds , ses vers s'invitent dans les chaumières
Les lecteurs marionnettistes tirent l'eau du puits pour humecter leurs lèvres
Sous la lumière bleutée hivernale
Et tous ceux et toutes celles qui ont osé voir le père Noël
Malgré le voyant rouge
La pellicule s'est voilée
Les patins de sa littérature traîneau glisse sur la page blanche
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