tisseur de poèmes

Dans le noir je repense à ce qui a été 

Mon visage bien que blanc est éclairé 

Par les souvenirs ,la mémoire comme si mon cerveau était une bibliothèque en chaîne 

Qui empêche le passé de s'échapper dans l'oubli

Ma tête inclinée vers la droite ,

Ma face gauche écoute la terre ,ma face droite écoute le ciel

Comme la fleur de tournesol se tourne vers le soleil

Mes cheveux perpendiculaires n'en sont que la tige 

Le ver-tige vers lequel je me tourne 

Mes yeux mis-clos pour ne pas voir le vide

Le risque délire pendant la  descente ,surexcitée par un flot d'images frénétiques 

Mon sourire arrondit les angles  de mon visage 

Dans l'angle mort ,la mort   peut me regarder en face 

Dans ta marinière ,tu as le mâle de mère inconnue

Femme effacée je te reconstruis à l'encre indélébile

La dernière foi dathée ,nous étions crus 

Nos dépassements donnehoraires sans compter

Jusqu'à la fatigue qui n'épuisait pas nos rêves érotiques 

Nos sommeils profonds cachaient  encore bien des ébats passionnés

Quand tu penses à tout cela ,tes  manches se relèvent 

Dévoilent tes bras nus comme pour attirer la couleur voyante de mon spectre

Tu es assise ,le dos courbée en avant 

Ma main invisible glisse sur le tourne dos

La douceur apaisante d'un massage 

Ta léthargie amoureuse te regagne 

Infidèle au futur ,tu restes la première fois 

Celle qui recompte nos histoires car tu y crois toujours