tisseur de poèmes

Combien de jours , combien de nuits
amoncelés ont creusé ce trou d'éternité 
Ce passé imaginaire a t-il effacé le demain qui sauve?
Suis je si je n'ai rien construit de ma vie ?
Allongé sur la banquette d'un train, endormie 
Les reflets dans la vitre mes reflets en image
Une ombre projetée mais regarde donc la lumière !
Le soleil moitié boule de feu ,moitié cendre tous les soirs 
N'est -il perle la rosée d'un matin pour les assoiffés de lumière ?
Toi qui mange le noir ?peur de ne pas y arriver ,ne pas voir la fin
Et si les bâtisseurs de cathédrales s'étaient dit comme toi ?
Les mots du poète fondent mais la mer apporte ses nouvelles 
de là -bas
Je ne sais plus ce que je fais 
je parle d'amour en dormant
Au reflet de l'eau ,aux échos des montagnes 
Aux fleurs pour que les abeilles emportent le message
Dans leurs sacs de pollen
A la fontaine boire tes paroles,  
Que le vent de ma respiration emporte mes paroles inutiles
Je me parle tout seul 
Jour et nuit la grande oeuvre métis 
Je suis Un /surection ,la fin des temps