tisseur de poèmes

Je n'ai pas fini 
Ne pars pas
Tous les jours et une nuit
Toutes les nuits et un jour
Sortie de l'introuvable 
Tu donnes figure à mon paysage 
Tu as profité du silence pour surgir des failles
D'une des rues confinées
J'en éprouve une si grande gratitude 
De part la nouveauté ou l'intensité 
Tu sais généralement que quelque chose se prépare
Mais toi par delà ces espérances tu apparais plus fort que la magie 
Dans les forêts j'ai cherché où tu pouvais essaimer dans les troncs
D'une portière de l'invisible
Tu m'as donné la poignée 
Moi qui me prenais à rêver du vivant ,des jours meilleurs
J'avais encore du mal à percuter 
J'ai explosé de joie en te voyant 
J'avais fait des offrandes aux Dieux pour apaiser 
Ce qui était au -delà de mes capacités
La voiture en forme de chapeau sur un ruban d'autoroute 
Saluait tous les lieux traversés à ta recherche 
Dans la fraîcheur d'un matin ,la nappe dressée d'un brouillard
Pour un déjeuner de soleil
Je regardais le temps passé comme des trains 
Je voyais que le vent passait beaucoup de temps 
A pousser des balançoires vides
Je ne savais plus entre le souhaitable et le probable
Chercher la vérité dans la chose , sa relation 
Cet objet passif de contemplation 
Qu'une théorie
Et puis ton actualisation
Pour soutenir mon existence
Répondre aux exigences insatisfaites
A mes critères inapplicables
A force de solliciter ton initiative , ta participation
Tu ne supportais plus et mettais en question
Il fallait que tu violes mes normes sous le masque de l'écriture