tisseur de poèmes

Dis/percer de paroles en l'air
airbag parolier d'une chanson 
Li la sur les lèvres
Une terminaison nerveuse 
Passée ou future
Dans le confinement de ma vie intérieure
Tu n'entends pas la batterie de mon coeur
A travers l'épaisseur des parois de mon corps
J'écris un poème que je ne veux inaugural
De peur de couper le sa ligne de vers
Et que tous les mots tombes
Quand c'est bon c'est à perpétuité 
Quand cela ne l'est pas 
Le parquet grince
Lam/bris d'une année qui s'achève 
Dans la solitude des criques
Devenues cirques devant les rangées de vagues 
Tu te souviens des pièces de cailloux que l'on a donné sur la plage ?
Te souviens tu de la voie sans issue 
Et de la maison de l'impasse
Quand je te couvrais le visage du petit rideau blanc 
Comme celui d'une robe de mariée 
Et que je t'embrassais 
Je sais que tu as faim d'une autre poésie
J'entends ton crayon tinter contre un vers 
Tu te souviens de notre voyage?
Au pays à la frontière Borneo ,néo comme nouveau 
Born naître 
Et l'épie tête de la tribu d'un être 
Tragédie domestique d'une Nature sauvage
Et les pics des montagnes
Ces aéro /stats 
Je prends ma paire de ciseaux 
Une montagne qui regarde avec ses deux yeux 
Ouvert ,une vallée
A deux pas on y avance plus vite