tisseur de poèmes

Ai mer 
Est ce avoir ou être 
Ai à donner ,es ce que je suis 
Mais déjà qu'il court après ces trois jambes 
Dans une nuée de petites plumes blanches suspendues dans les airs 
Vont se tremper dans l'étang d'encre comme des nymphes
A l'ETOUCHE sur le clavier la reprise d'un air connu
Pour rose violine comme pour partir d'un passé et entrer dans le présent 
Une façon de faire connaissance
Poudrée de blanc comme sortie des ruines antiques
Avançant lentement comme si elle jouait dans un BUTÔ
Elle ne se dilue pas dans son rôle ,elle reste singulière , imparfaite
Tandis que lui gueule noire 
Martèle des murs de mots comme comme de la houille 
A coups de pics et rivelaines
Il pousse sa berline de vers composés